jeudi 18 décembre 2008

Le Bas Empire:.....La Dynastie Sicilienne

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"J'aimerai tant voir Syracuse.........................
Voir les grands oiseaux qui s'amusent.........
Voir le jardin de Babylone..............................
Et le palais du grand Lama............................
Pour m'en souvenir à ............................Paris "
Deuxième Dynastie du Bas Empire 1977-78
C'est le 9 Mars 1977 que je fis connaissance de Louise, lors de l'inhumation de 'Tati' décédée prématurément à l'âge de 54 ans d'un cancer métastatique . Alors que j'étais déjà arrivé au cimetière de Saumur à l'allée 'd'autrente' avec ma soeur, mon frère et sa femme Anne Marie , 'Louis le Magnifique' arriva accompagné de 'Louise la cinquième dynastie......'. C'était une façon d'éviter de nous la présenter et de contrer déventuelles railleries qu'il devait craindre. Je sus qu'elle était originaire de Syracuse, et qu'elle avait était une de ses patientes du temps où il exerçait encore à Tallard. Le divorce avec 'la Dynastie Malcorienne' devait être en cours ou sur le point d'être prononcé. Déjà médecin de bord sur L'Agadir, comment avait-il pu nouer une idylle dans ces circonstances? Elle habitait à Gap et selon ses propos qu'il me rapporta ultérieurement 'La Louise' ne vint jamais habiter à Sète où il avait loué un appartement depuis son départ de Mèze. Plus préoccupé par mes propres problèmes familiaux, je ne cherchais de plus amples explications, en fait ce cinquième mariage ne m'intéressait nullement. Pourtant dans le courant du dernier trimestre de cette année mon père me téléphona pour me dire qu'il souhaitait venir me voir en région parisienne à l'occasion de quelques jours de congés qu'il avait pu négocier avec la compagnie de navigation de l'Agadir. A l'époque j'habitais à Saint Maur des Fossés dans le Val de Marne. Je demeurais dans un trois pièces avec Danièle et mon fils Olivier. Notre appartement était trop petit pour le recevoir en compagnie de 'La Louise' qui l'avait accompagné. En fait il était venu à Paris, non pas pour me rendre visite comme il le prétendit, mais pour régler des problèmes pour le compte de la Comanav son employeur. Ainsi, alors que je travaillais à l'époque dans un organisme de formation implanté rue Copernic dans le seizième arrondissement de la capitale, je recevais le soir mon père à notre table puis je le raccompagnais jusqu'à son hôtel qui se trouvait à proximité. Lors de ces quelques dîners pris ensemble, Louise parlait peu. La seule chose qu'elle voulue bien nous confier, était qu'elle ne voulait pas habiter à Sète car elle devait s'occuper de son fils âgé de trente ans. Arrivé à la fin de son séjour parisien, mon père me demanda que je lui restitue son vélo de course qu'il avait bien voulu me confier en Août 1976 lors de notre venue à Mèze. C'était un vélo magnifique , équipé 'Campagnollo': un véritable mustang, le nec plus ultra à l'époque. Il voulait en fait le donner au fils de 'La Louise' au mépris des engagements qu'il avait pris un an auparavant. Ce vélo était rangé dans le hangar de la maison de Loupian, là où sa cousine Christiane avait stocké ses meubles de Tallard. Je venais de comprendre subitement le véritable sens de sa venue . Ce n'était pas pour me rendre visite comme il avait voulu me le faire croire. Mais de par ses engagements avec la Comanav , il voulait profiter par la même occasion récupérer le vélo qu'il m'avait donné pour le 'confier' au fils de sa cinquième femme . Sans prononcer un mot, je quittais la table pour me rendre à la cave où le vélo était soigneusement rangé. Je le remontais dans le vestibule d'entrée de l'appartement. Je priais alors instamment 'Louis Le Magnifique' de déguerpir sur le champ avec son trophé. C'est ce qu'il fit sans prononcer un mot. Quelques mois plus tard, j'appris son divorce avec 'La Louise', ainsi que de son décès. Décidément la 'Répétition' était tenace. Pourtant, avec un peu de patience il aurait pu être veuf........

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