samedi 16 mai 2009

L'Epopée Poitevine: L' I.M.E Pierre Garnier

'Voici le Viaduc surplombant le Clain à Saint Benoit, je passais le matin en cet endroit pour rejoindre mon travail à L'I.M.E Pierre Garnier.'
Dès février 1982, alors que j’avais quitté le macrocosme, ma principale préoccupation fut de pouvoir retrouver rapidement un emploi. Bien qu’à cette époque mon indemnisation en tant que licencié pour raisons économiques atteignait 90% de mon ancien salaire, j’avais conscience que cette période devait être la plus courte possible pour qu’elle ne nuise pas durablement à ma carrière. C’est par l’entremise du père de Marie Michelle, qu’il me fut proposé d’occuper, dès le mois de mai, le poste de gestionnaire d’un institut Médico Educatif : L’IME Pierre Garnier situé 16 Route de Chauvigny sur la commune de Mignaloux Beauvoir à la sortie de Poitiers en direction de Limoges. Le poste était occupé par un certain Sarrazin, instituteur de carrière, qui avait pris en charge la gestion de l’établissement sur la proposition de son père une dizaine d’années auparavant lorsque le Comité Poitevin pour la Protection et l'Education de l'Enfance Handicapée créa l’IME afin d’y accueillir des enfants atteints de débilité légère. En tant que fondateur du comité poitevin, il était difficile dans ce contexte de refuser à Amédée Souchaud, ma candidature pour prendre la succession du 'père Sarrazin' qu’il qualifiait de butor. Je réalisais assez difficilement le type d’enfants dont il s’agissait, car pour moi c’était un monde dont j’ignorais l’existence même. En référence aux travaux effectués au début du siècle dernier par Binet, celui-ci introduisit la psychométrie qui devint le critère de partage des diverses débilités. Toutefois, Chiland considère qu’il faut atteindre aujourd’hui un quotient intellectuel de 96 pour effectuer une scolarité normale. Par ailleurs les tests du WISC considèrent que 95% de la population détient un QI de 95 avec une déviance standard de +2,-2. De fait dans cette répartition gaussienne, un individu ayant un QI inférieur ou égal à 85 entre dans une distribution normale. En référence à la classification retenue par l’Organisation Mondiale de la Santé, il semble en définitive qu’une débilité sévère est atteinte lorsque le QI est inférieur à 40, qu'elle devient modérée avec un QI inférieur ou égal à 55, légère pour un QI inférieur ou égal à 70 et limite lorsqu'il atteint le seuil de 85. On se rend compte qu'il est donc malaisé de définir la limite supérieure de la déficience. Dans la pratique les pédopsychiatres considèrent qu'un enfant ayant un QI inférieur à 85 relève d'une débilité légère. Toutes ces incertitudes dans l'approche conceptuelle expliquent ces divergences d'opinions dans lesquelles j'allais être quotidiennement confronté.
Dans le courant du mois d'avril je fus reçu par le directeur de L'IME un certain 'Frantz Poupard' que Marie Mich connaissait bien et qui habitait à une centaine de mètres de la rue des Fougères. Il me présenta sans grande conviction le poste, me laissant entendre qu’il y avait d’autres candidatures. Lorsqu’on aborda le problème du salaire, je sollicitais une rémunération équivalente à celle que je percevais de la part des assedics soit 9200 francs. Il me fut clairement dit que le salaire proposé était inférieur de plus de 2000 Francs. C’est un peu déçu de l’entretien que je rejoignis la rue des Fougères où Marie Mich m’attendait avec impatience. En fait malgré une perte importante de salaire je préférai prendre cet emploi et pouvoir ainsi rester en Poitou. Dans les jours qui suivirent je reçu une lettre de Monsieur Prioux,Président du Comité Poitevin m’avisant que ma candidature était retenue. En fait elle avait été imposée par ‘Poupou’, le père de Marie Mich.
Route de Chauvigny :

Le Mardi 3 Mai 1983, je pris la petite route de Saint Benoit pour aller rejoindre celle de Chauvigny où se trouvait l’IME en bordure de la ville de Poitiers en direction de la Haute Vienne. Dès huit heures, je me trouvais à pied d’œuvre où je fus reçu par Frantz Poupard le Directeur, qui me présenta Monsieur Sarrazin auquel j’allais succéder. Ce dernier me présenta sa fille Joëlle laquelle avait la charge de la paie des différentes catégories de personnels et Madeleine l’aide comptable. On alla ensuite rendre visite au personnel de cuisine et d’entretien ainsi que les chauffeurs des cars appartenant à l’établissement. Soit une quinzaine de personnes qui relevaient des services généraux dépendant directement de L’Econome Principal. C’était le titre qui m’était attribué de par le dispositif conventionnel de 1966. L’établissement ne comportait pas d’internat, de fait la majorité des enfants étaient placés chez des assistantes maternelles ; quant aux autres ils entraient le soir chez leurs parents, mais ces derniers n’étaient qu’une faible minorité.
L’établissement géré par le CPPEEH, à l'époque, avait un agrément pour 180 lits délivré par la Direction de l’Action Sanitaire et Sociale : la DASS Etat. Elle était à distinguer de celle qui relevait depuis peu du Conseil général : La DASD, instituée par la loi du 2 Mars 1982 dite ‘Loi Defferre’ sur la décentralisation. Le personnel enseignant était constitué par des instituteurs lesquels étaient détachés de l’éducation nationales et n’étaient donc pas des salariés à part entière de L’IME. Il en était tout autrement pour les enseignants du secteur professionnel qui préparaient les élèves aux ‘CAP’ de menuiserie et du bâtiment : les deux corps de métiers qui pouvaient accueillir des débiles légers. Parallèlement à ces deux catégories d’enseignants, on retrouvait la caste des ‘Educateurs’ chargés d’éduquer les enfants dont les âges s’échelonnaient de dix ans pour les plus jeunes, à vingt ans pour les plus âgés que l’on retrouvait dans le service dit de ‘Suite’. Enfin on retrouvait toute une variété de personnels, comme Madame Cordeboeuf qui était l’assistante sociale chargée de faire la liaison avec les assistantes maternelles, un orthophoniste qui assurait une demi-journée de permanence par semaine, la psychiatre une certaine Maryse qui connaissait bien Marie Mich et pour finir une infirmière à plein temps.
Le Projet Pédagogique :

C’était le mot magique qui présidait à toutes les décisions qui pouvaient être prises dans l’intérêt des enfants, du moins en théorie. L’objectif était bien sûr d’assurer la meilleure insertion sociale possible pour ces enfants frappés de déficience mentale. Au nom du projet pédagogique les éducateurs, qui étaient les véritables détenteurs du pouvoir au sein de l’institution, développèrent à l’excès ce qu’ils dénommaient des transferts. A l’origine ces derniers consistaient, comme le terme l’indique, à transférer une fraction de l’établissement en un autre lieu géographique aux fins de favoriser la socialisation de l’enfant déficient. Le principe du transfert reposait sur le théorème : ‘Plus l’enfant verra de choses différentes, plus cette diversité favorisera sa socialisation’. Pris sous cet angle ce point de vue était louable. Dans les années fifties où Amédée Souchaud œuvra avec d’autres collègues instituteurs pour aider ces enfants handicapés, le Comité Poitevin se porta acquéreur d’une vieille ferme en plein cœur du massif central pour y effectuer ces fameux transferts. C’était un projet pédagogique sérieux qui permettait aux enfants de parfaire l’enseignement en menuiserie et maçonnerie qu’ils recevaient à l’IME. En effet la ferme acquise était vétuste, en la faisant remettre peu à peu en état par les enfants sous la conduite des enseignants techniques on permettait à l’enfant de mieux assimiler les enseignements reçus. Par ailleurs le changement de contexte permettait également à l’enfant de lui faire découvrir des horizons nouveaux. C’est à ce niveau que les éducateurs devaient intervenir en accompagnant les enfants dans la vie quotidienne notamment en leur faisant acheter les produits alimentaires ou autres produits nécessaires à la vie quotidienne. A l’origine les transferts constituèrent l’essentiel du projet pédagogique. Par la suite et avec le développement de l’institution, l’équipe pédagogique fut amenée à concevoir les services de suites. De quoi s’agissait-il au juste ? Face à une société avide de rentabilité et de performances, peu de places étaient réservés à ces jeunes handicapés. De fait on assista à une augmentation des effectifs dans la tranche d’âge la plus élevée et atteignant vingt ans. Les IME devenaient progressivement de vastes zones de ‘parkage’ d’individus que la société rejetait. Dans ce contexte l’idée vint d’acquérir des appartements en HLM pour permettre à ces jeunes adultes déficients de les accompagner dans leur socialisation. La plupart d’entre eux bénéficiaient d’un contrat d’apprentissage, ainsi ces logements constituaient le service de suite où ils bénéficiant de l’encadrement d’un éducateur spécialisé pour les aider dans les tâches de la vie quotidienne. Ce fut certainement l’aspect le plus dynamique du projet du début des années eighties et répondant aux défis de l’époque. Mais ceci échappa malheureusement à la plupart des éducateurs dont le rêve était de développer les transferts. En fait ce projet élaboré trente ans plus tôt octroyait des avantages conventionnels non négligeables pour les éducateurs.
Des Transferts :

Si la conception d’origine du transfert correspondait à un projet pédagogique solide, son développement à l’excès devint à mon sens un véritable détournement des fonds publics à l’avantage d’une catégorie professionnelle : Les Educateurs. Ainsi du projet initial qui prévoyait un transfert annuel en fin de période scolaire, on assista à une véritable explosion de la pratique. Ainsi j’assistais successivement à l’apparition des transferts d’Automne, puis d’Hiver pour s’achever avec le sacre du Printemps. Il y avait là de quoi faire rougir Vivaldi avec la création des ‘Quattro Transferts’ pour concerto d’éducateurs en mal de vacances. Officiellement, tout cela était fait dans l’intérêt de ces jeunes handicapés en mal de socialisation. En fait un examen attentif du dispositif conventionnel faisait apparaître tout un ensemble de mesures favorisant les éducateurs qui partaient en transfert. Le premier avantage résidait par une prise en charge totale de ses frais de nourriture, en second lieu il bénéficiait d’une majoration conséquente de la durée de ses congés en raison de son absence à son domicile, enfin étant le gestionnaire d’une dotation budgétaire de fonds publics, il pouvait engager ces sommes comme bon lui semblait tout cela sous le fallacieux prétexte de l’intérêt des handicapés. J’étais surpris que la DASS n’ait pas exigé bien avant la mise en place de ces transferts, des moyens de contrôles pour éviter d’inévitables abus. Ne pouvant agir sur les points précédents, je décidais d’instaurer un système de contrôle budgétaire obligeant l’éducateur de fournir à chaque dépense engagée une pièce justificative, ainsi que la mise en place de dotations par nature des dépenses interdisant absolument le report d’une dotation sur un autre chapitre. J’apportais un effort plus particulier sur la dotation ‘VIE SOCIALE’ qui concernait plus particulièrement les dépenses faîtes pour la distraction des jeunes handicapés. Mon idée n’était pas de restreindre ces derniers mais de contrôler les éducateurs. Le système mis en place était draconien, mais à ma grande surprise je constatais que pour la plupart conscient des risques encourus jouèrent le jeu à l’exception du meneur qui dû néanmoins se plier à la discipline budgétaire. Une autre grande surprise fut que les dotations prévisionnelles se trouvèrent excédentaires sur plusieurs chapitres.
Dans cette croisade, j’avais reçu le soutien de Frantz Poupard, mais ce dernier qui souhaitait réintégrer l’éducation nationale cessa ses fonctions dans l’année qui suivit. Il fut remplacé par un jeune instituteur qui appartenait à l’équipe pédagogique : un certain Jean Napelon. Napelon, était un jeune ambitieux qui pour s’imposer à l’équipe pédagogique chercha à s’allier avec la caste des éducateurs. Mais, heureusement, le système de contrôle était en place ; toute marche arrière était dorénavant impossible. Cette situation fit que qu’il rechercha rapidement à me mettre à l’écart. En fait il jalousait ma rémunération. Car bien que Directeur de l’IME, l’éducation nationale continuait à lui verser son salaire de jeune instituteur . L’institution ne lui versait qu’une indemnité dont le montant était assez faible et que la DASS fixait selon des critères administratifs assez obscurs.
Pour une nouvelle Gouvernance :

L’IME Pierre Garnier en Mai 1982 était largement dominé par le processus bureaucratique qui semblait n’émouvoir personne. Si cela n’avait rien de surprenant au niveau des personnels de l’institution, cela l’était de la part des agents de la DASS qui étaient comptables de l’optimisation des ressources publiques. Plusieurs facteurs me laissèrent perplexe. En premier lieu, je constatais que les positions bancaires de l’IME faisaient apparaître des soldes largement excédentaires dépassant les deux millions de francs de façon permanente. Aucun placement de ces fonds n’était réalisé alors que les SICAV en cette période fastueuse pouvaient dégager plus de 17% d’intérêt. Sur un autre plan le système comptable n’ayant pas été informatisé, la facturation auprès des caisses accumulait des retards de plus en plus importants venant réduire d’autant la trésorerie et rendait plus complexe le contrôle des encaissements. Au niveau des règlements tout était réalisé par chèques voire dans certain cas en espèces rendant les opérations financières longues et fastidieuses. Il convenait de moderniser tout le système afin de mettre en place une gestion utilisant des méthodes modernes simplifiant les procédures, voire favoriser à terme un redéploiement des effectifs administratifs. Durant les deux premiers mois de ma prise de fonction je me gardais bien de dire quoique se soit à Monsieur Sarrazin qui était au demeurant très fier du système comptable qu’il avait mis en place voilà plus de quinze ans. Obbo avait commercialisé ce système d’enregistrement comptable dans les années cinquante, un astucieux système comptable par décalque. Il permettait la tenue de la comptabilité par le système centralisateur au même titre que le permettaient les machines comptables. Le système Obbo se singularisait du système centralisateur manuel par le fait que les comptes du grand livre étaient constitués de feuilles volantes. Ces dernières comprenaient le journal et les comptes individuels des Fournisseurs, des Clients, des Banques, des Frais Généraux et des comptes Généraux. Ce système comptable fonctionnait à l'aide d'un mécanisme qui servait à fixer le journal, le papier-carbone ainsi que le compte individuel mis à contribution pour passer les écritures. La superposition du compte en alignement de la première ligne disponible sur le journal avec son équivalent du compte permettait d’obtenir par décalque la copie des écritures pour constituer à la fois le compte individuel ainsi que le journal. La saisie des écritures par décalque évitait les reports au grand livre. Dès le mois de Juillet je me retrouvais aux commandes d’un système qui était devenu entièrement obsolète au regard des avantages techniques que procurait l’informatisation qui connaissait à l’époque un développement rapide. Ma première mesure fut dans un premier temps d’ouvrir un compte de placement sous forme de ‘SICAV’ afin d’optimiser les fonds bancaires qui étaient restés, jusqu’à présent, inactifs. Une deuxième étape consista à doter l’établissement d’un système informatisé simplifiant considérablement le système d’enregistrement comptable d’Obbo. Par ailleurs je couplais le système informatisé d’un contrôle budgétaire permettant de suivre en temps réel la dotation budgétaire de la DASS. C’était à ce niveau une grande novation en matière de gestion que le système Obbo ne pouvait apporter. L’une des conséquences immédiates de cette informatisation menée à la hussarde, permit d’établir la facturation aux caisses en moins de trois heures. Le secrétariat de la direction tenue par une certaine Catherine Prioux la fille du Président du CPPEEH, mettait plus d’une semaine à établir les factures aux caisses. Ce gain de temps eut pour conséquence d’accélérer de façon significative les règlements effectués par les financeurs, renforçant par la même la trésorerie mais également en facilitant les pointages des règlements que Madeleine, l’aide comptable, était chargée de vérifier. Cette informatisation fut bénéfique, car parallèlement la DASS venait d’imposer la mise en place d’une comptabilité analytique afin de définir des ratios de gestion par type d’établissement. L’absence d’informatisation aurait rendu nécessaire un renforcement du personnel comptable pour faire face à cette nouvelle charge. Ce n’était là qu’un début dans le changement de la gouvernance ; en effet le système de télétransmission des données n’existait pas encore, de même que l’informatisation restait balbutiante avec un seul écran. Enfin les logiciels du type Excel n’existaient pas encore pour exploiter les données de la comptabilité générale afin d’en tirer toute l’exploitation analytique que la DASS aurait bien voulu demander. Mais le processus venait d’être initialisé.
Cette modernisation reçue l’approbation de Jean Napelon qui voyait par ce biais un moyen d’asseoir son autorité sur l’ensemble du personnel. Dans une certaine mesure la complicité que j’avais rencontrée avec Frantz Poupard fut retrouvée. Mais au fond de moi-même un doute s’était profondément instauré. Cela marqua le point de départ de mes recherches pour un autre emploi. C’est ainsi que je pus retrouver un poste de Directeur Adjoint à la Clinique du Bon Secours à Vendôme dans le Loir et Cher. Un après midi d’Aout 1984 je remettais à Monsieur Ruetsch le nouveau Président du Comité Poitevin ma démission et acceptait que je sois libéré de ma période de préavis à laquelle j’étais tenue.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Monsieur,
Ancien salarié comme "économe principal de l'I.M.E "Pierre-Garnier", vous vous arrogez le droit de tenir des propos diffamatoires et des évaluations définitives non seulement en direction de l'association gestionnaire mais également vis-à-vis des services et des personnels.
En tant que personne morale, le "Comité poitevin pour la protection et l'éducation de l'enfance handicapée", se doit de prévenir les personnels (anciens ou toujours en poste) concernés.

Par ailleurs, les personnes désirant avoir des renseignements actuels sur le Comité Poitevin pourront consulter utilement son site officiel :
http://www.comite-poitevin.net

Le bureau du "Comité poitevin pour la protection et et l'éducation de l'enfance handicapée"

Anonyme a dit…

.....que d'invraisamblances Monsieur X ..cherchez avant d'écrire ...
Mon intervention ici concerne ce que vous appelez "la caste des éducateurs" l'IME fut-il un temps transporté en Inde ?
Veuve d'un éducateur , qui fut un de la "caste" je suis révoltée par ce tissu de contre-vérités..
Bernard Vanier ,décédé trop tôt , a tout donné aux ados de L'IME aux dépens de ses propres enfants , bien souvent. Je ne pense pas que les enfants de celui-ci soient ravis...de même vous portez des jugements sur des personnes que vous nommez...Vous êtes qui pour JUGER?
ANNE VANIER -KNEBLEWSKI veuve de BERNARD VANIER un de la "caste"....

Anonyme a dit…

Je suis la fille d'un de la "caste" dont vous parlez.
Je suis très peinée pour mon papa qui pendant longtemps a oeuvré pour tous ses enfants et ados, sans compter son temps, au détriment quelques fois de sa propre famille.